jeudi 30 décembre 2010

Au top du Hip-Hop




Diamond Eyes, pour ma part surement le plus abouti des albums des bonhommes de Sacramento. C'est bien produit, on navigue entre douceur et gros riff de gratte à 8 cordes. Plus chaud que White Pony, mieux agencé qu'Adrénaline, l'album de l'année. Il y'en a eu d'autres, suffisament pour faire un joli Top 10. Le voici dans le désordre, classé par date de sortie. Et par pochette, parce que c'est plus joli.














Si le monde fonctionnait plus avec des Top 14 que des Top10, il y'aurait eu aussi les pochettes de:

Beat the Devil's Tattoo, des Black Rebel Motorcycle Club

Rise Up, de Cypress Hill

Interpol, d'Interpol

Seeing Eye Dog, d'Helmet

mardi 28 décembre 2010

Morceaux préférés de 2010!!

Voici les morceaux qui ont le plus tourné sur mon iPod cette année! Du Hip-Hop des The Roots au Rock d'Interpol et des Black Keys. De la Trip-Hop avec Massive Attack et des ballades pop endiablées avec N*E*R*D en passant par l'électro de Gorillaz et de Trent Reznor. Et j'ai même osé un morceau de l'infâme album de Linkin Park... Seul morceau épuré, ce qui l'a sauvé! Un savant mélange des genres donc, dosé avec brio par votre (très) humble serviteur. Bonne musique!!!


SPOTIFY

mardi 21 décembre 2010

Gig 2010

En 2010 j'ai eu l'occasion d'assister à pas moins de 11 concerts et 1 festival! Du riche en émotion, en découverte, des premières fois et les deftones. Voici un petit compte-rendu égotrippant, juste pour me la raconter!!


Fu-Manchu, à la Boule Noire. Concert ayant lieu le soir même de mon embauche, et pour combler le weekend stressant qui m'attendait, quoi de mieux qu'un petit concert de dernière minute avec les amis pour penser à autre chose??!! Ce sera donc les californiens aux cheveux blond bien fournis dont je ne connais rien que j'irais voir! Du stoner agressif et couillu, au son gras et à la voix rauque. Un son limite dégueulasse, une toute petite ambiance dans la salle. Je ne suis pas totalement conquis, mais le but voulu par cette soirée a été acquis, c'est déja ça.

Kasabian, à l'Olympia. Voir ci-contre


Deftones, à la Boule Noire et au Trianon. Deftones est catalogué comme un groupe faisant du Neo-Metal, toute une scène qui s'est effondrée, vidée, siphonnée. Mais dans ce chaos, Deftones a toujours été un groupe à part. Plus classe, plus intelligent, plus brillant. Deftones est catalogué comme un groupe très mauvais en live, n'arrivant pas à reproduire sur scène les superbes compositions produites sur album.
Deftones n'est pas certes très brillant en live, mais force est de constater qu'il s'améliore, et qu'il compense peut être sa faiblesse par de la puissance, de l'émotion, du charisme, de la violence. Diamond Eyes est l'album de l'année. Il en fallait pas plus pour rendre furieux les gens venus à leur concert. Notamment les deux que j'ai eu la chance de vivre Boulevard Rochechouart!
Jamais déçu, une valeure sûre. Je vous invite à lire le live report d'une amie, qui décrit formidablement bien ce que dégage le groupe de Sacramento. C'est ici

Black Rebel Motorcycle Club, au Bataclan. LA grosse déception de l'année. Un groupe super rock'n'roll, des titres sur CD totalement furieux, virulents mais classes, posés. Ca sent le bitume, l'asphalte, la mouille. Un délire.

Ca bandait mou, c'était prétentieux, c'était mal réglé, c'était mal battu (oui j'ai une dent contre la "batteuse", fort jolie au demeurant mais pas dans la vibe et ne cognant pas assez fort pour moi), c'était pas bon, à mon goût. J'ai 26 ans je commence à être blasé par la vie que voulez-vous!

Sweethead, à Londres. Londres, Coupe du Monde, gratteux de Josh Homme, jolie blonde, bon concert, Robert Green, super séjour!

Rise Against, à la Cigale. C'était bien. Très bien même!

GlassJAw, au Nouveau Casino. Daryl Palumbo, une histoire d'amour, une idylle de 2006 à 2008. Une passion véritable stoppée net par l'élan de ma soudaine hantise pour le Hardcore. J'étais passé à autre chose, trouvé des bras plus doux, plus calmes, plus voluptés. Mais ils sont réapparus dans ma vie, par l'annonce d'un concert en France, à Paris. Mon coeur chavira. Il n'y avait plus que lui désormais. Et l'espace de deux heures, ce fut intense. Je me suis rappellé au souvenir de ces riffs de guitares accérés, de ses refrains fédérateurs, de son bassiste aux doigts de fée. J'ai vu qu'il avait changé. Plus folle que jamais, plus taré. Un vrai bonheur de se rappeller le bon vieux temps, quand il était là à me bercer quand je n'allais pas bien, quand je faisais n'importe quoi. Un amour d'une vie, qu'on oublie jamais.

Rock en Seine 2010. Deux raisons pour lesquelles j'ai assisté cette année au RES: un ami qui pouvait avoir des pass 3 jours moins chers via son C.E., et surtout, la présence de CYPRESS MEUDAFEUKA HILL!!!!!!
Dire que c'est le premier groupe que j'ai vu en live de toute ma vie, ça remontait à 2003, déja. Ah et une troisième raison aussi: enfin assister à un festival de musique, et avec une affiche pour le reste tout à fait interessante!! On a donc bien kiffé le show de Cypress Hill, avec tout les hits, un vrai spectacle et une interactivité continue avec le public. Génial! On a bien kiffé les Queens of the Stone Age, toujours au top, malgré un fanboy ultime et bourré à mes côtés, qui connaissait toutes les chansons par coeur et m'a donc ruiné le concert. Mais de lui on se souviendra de cette petite chanson culte "Josh, payes ta chatte allez allez". On a apprécié les performances de Massive Attack et d'Arcade Fire. On a...euh J'AI dansé comme un beauf moldave sur les Ting-Tings. J'ai un petit peu plus apprécié la performance des Black Rebel Motorcycle Club, surement dù à une setlist plus courte et basée donc sur les titres phares pour s'attirer les faveurs du public. Et on a trouvé Blink 182 très moyen, hormis Travis Barker, batteur hors-pair!


Interpol, au Trabendo. J'ai déja écrit dans un article précédent mon amour soudain pour ce groupe, si classe, si urbain, si New-Yorkais. Je ne remercierais jamais assez Alexandre B. d'avoir eu la gentilesse de me prendre une place pour ce concert organisé à Paris au dernier moment, ville qu'ils avaient étonnamment oubliée pour leur tournée française! Un bon concert, dans une petite salle, un son très correct, vraiment. J'espère que le concert qu'ils donneront au Zénith en mars 2011 me laissera quand même moins sur ma faim. Une setlist plus dynamique je l'espère, et je ne regarderais pas ce qu'ils auront joué avant, car ils n'avaient pas, à l'époque, changé de chansons d'un concert à l'autre. Ce qui m'avait rendu le show moins surprenant, moins passionnant. Peut mieux faire.

The Black Keys, au Bataclan. J'ai découvert ce groupe par l'émission de Canal+, l'album de la semaine, je ne les connaissait pas du tout et j'avais été impressionné par la voix du chanteur. Un ptit blanc barbu à la voix de gros crooner black, détonnant. Le tout avec des riffs de guitare efficaces. A voir un technicien au style HxC en backstage de l'émission dandiner de la tête, je me dis que ce groupe doit être au top! Je me regarde même l'interview après, j'aime leur humour pince sans-rire, leur franc-parler et... leur amour pour le hip-hop, passion que je partage avec eux. J'apprends qu'ils ont même réalisé un album avec plusieurs rappeurs new-yorkais, collaboration qui s'appelle Blackroc, et dont je vous invite à y tendre l'oreille. Dès le lendemain j'achète le dernier album, c'est à dire l'efficacité de leur promo. Brothers sera un must de 2010, à n'en point douter. J'achète même une place de concert! Et de la bombe de balle. Au niveau qualité, jeu de scène et d'instrument, surement une des plus jolies choses qu'il m'ai été donné de voir. Et le tout en très très charmante compagnie... Subjugué du début à la fin, on sort du Bataclan avec un grand sourire. Comme en sortant du Parc des Princes quand le Psg a signé une belle victoire, c'est dire!!

Gorillaz, au Zénith. Ce concert, c'était du fun. Le truc qu'on prévoit longtemps à l'avance, avec des cousins, son frère fanatique du groupe de Damon Albarn.
Je m'attendais à avoir du gros gros show, je l'ai eu. Je m'attendais à entendre de la bonne musique, je l'ai eue. Hormis parfois sur quelques titres un brouhaha impossible dù au trop grand nombre d'instruments joués en même temps, mais je ne vais pas chipoter car j'étais très mal placé. Sous les enceintes. Tout ce qui a entouré cette soirée fut magique. Une partie de la famille à ce concert, tout le reste à Auxerre pour voir l'Aja défier le Milan AC. Des échanges, de la culture, du sport, du culte. Merci Gorillaz!!

Photos PolaReed, tous droits réservés

samedi 20 mars 2010

Hors Sujet Vol. I

Point question de musique dans ce post, mais bande dessinée. Alors que j'attendais une très charmante amie pour se taper une toile (Crazy Heart, par ailleurs excellent), je profitais de mon arrivée en avance pour aller faire un petit crochet par la Fnac, quand soudain je fus envahi par une excitation suprême à la vue de ce 144 pages.

Après 2 ans d'attente, le tome 3 de Mutafukaz était en tête de gondole!!!

J'ai découvert il y'a de ça plus de trois ans la bande dessiné "Mutafukaz" de Run. Presque par hasard, ne sachant quoi offrir à Noël à mes frères. Sachant qu'ils sont très branché hip-hop et GTA, rien qu'avec le titre je savais que ce serait un présent idéal. Au final presque un cadeau pour moi même, car je me suis pris d'affection pour cet univers complet décalé influencé par la science fiction, les séries Z, la culture urbaine et populaire latino.

C'est l'histoire de deux losers, Angelino et Vinz, vivant à Dark Meat City (=Los Angeles). Après un banal accident de scooter, Angelino se voit touché par un affreux mal de crâne. Hallucinations, vision, Angelino ne sait plus ou donner de la tête... D'autant plus que Vinz ne croît en rien aux fabulations de son camarade. Très vite les deux compères se retrouvent face à des hommes, version Men in Black, peu scrupuleux et ne désirant qu'une chose, leur élimination pure et simple.
Après une attaque digne des sections spéciales dans leur appartement, Angelino et Vinz se retrouvent exilés dans le ghetto de Palm Hill, fuyant une menace dont ils ne soupçonnent pas la grandeur...

Poursuites, fusillades, sexe, langages grossiers, Lucha Libre et guerre des gangs, on ne sait plus où donner de la tête tant cet oeuvre est riche.

A vous procurer dans toutes les bonnes armureries!

samedi 13 mars 2010

Parklife

Ca me rappelle un été, sur les autoroutes de France, une vieille cassette et un auto-radio au son pourri. La fin de la scolarité obligatoire et un premier passage dans le monde adulte. Une voix pop particulière sur des samples hip-hop. Curieusement le début d'un passage dans un monde plus rock. Une musique qui éveille l'imaginaire. Murdoc, 2-D, Russell et Noodle. Ca vous évoque quelque chose?

Gorillaz, bien sûr. Un univers, des personnages, une histoire, mais plus précisement Damon Albarn (chanteur de Blur) et Jamie Hewlett (dessinateur). Un premier album éponyme génial si ce n'est culte, rien que pour Clint Eastwood. Un second album avec son lot de single d'anthologie et voici que sort dans les bacs Plastic Beach. Le casting laisse rêveur, Damon Albarn donc, mais aussi Snoop Dogg, Mos Def, Lou Reed, Bobby Womack en passant par les cinglés De La Soul. Est-ce que la mayonnaise a pris?

Oui! Oui et oui!!!! De l'intro avec la verve West Coast de Snoop Dogg, jusqu'au sonorité orientalo-gitane de White Flag, en passant par la magnifique soul de Bobby Womack sur deux chansons. Sans oublier Rhinestone Eyes, le méga-tube surpuissant de l'album pour moi. A écouter dès qu'un rayon de soleil pointe le bout de son nez.



samedi 6 mars 2010

Rocket Skates

Une nouvelle tradition est née, voici ma compilation des sorties du mois de Février!!!

Let me see you trip
One move that will keep you wet
Let’s fall in a long sadistic trance
Put the keys in our hands


Rocket Skates
(Deftones)

Playlist

SIDE A
Beat The Devil's Tattoo (Black Rebel Motorcycle Club)
It Ain't Nothin' (Cypress Hill)
Rhinestone Eyes (Gorillaz)
Girl I Love You (Massive Attack)
No Time (The Heavy)
Rocket Skates (Deftones)
Only If You Run (Julian Plenti)
Promenade (Street Sweeper Social Club)

SIDE B
Farewell, Mona Lisa (The Dillinger Escape Plan)
Julie & the Moth Man (Kasabian)
Rise Up (Cypress Hill)
On to the Next One (Jay-Z)
Stylo (Gorillaz)
Saturday Come Slow (Massive Attack)
Undisclosed Desires (Muse)
Aya (Black Rebel Motorcycle Club)

vendredi 12 février 2010

Lost Souls Forever

The West Ryder Pauper Lunatic Asylum a l'album qui a rythmé mon année 2009. Les petits anglais de Leicester m'ont aussi marqué par l'énergie déployée du côté du Trabendo. Impressionné par le côté festif de leur show, de la proximité et l'interaction avec le public. Kasabian, c'est fun et gentillement déjanté, à l'image du chanteur Tom Meighan.

Maintenant que ma vie retrouve un peu de couleur, grâce en partie à un CDI dégôté, quel merveilleuse coincidence qu'en ce mois de février glacial ils donnent un concert à l'Olympia cette fois! Un show endiablé, une ambiance de stade anglais et un immense sourire retrouvé... Kasabian, de loin le plus excitant des groupes britanniques.

Kasabian - Umbro Away Shirt Premiere - Fire (Encore)

Kasabian Clips vidéo MySpace

mercredi 20 janvier 2010

1984

"Et si je suis né gémeaux, je freine le versant schizo..."

Tout à fait.
Depuis tout petit je me plais à m'imaginer dans une autre vie. Tout d'abord bon père de famille avec Sandra Bullock pour épouse, puis footballeur professionnel dans un pays fictif où je serais au même niveau que mon vrai frère qui lui fait vraiment du foot de haut niveau. Puis il y'a aussi cette vie d'artiste free-lance. Je partagerais ma vie entre mon salon de tatouage et mon rôle de bassiste dans un groupe de new wave garage parisien où on aurait tous des lunettes à grosses branches noires et des chemises de bûcheron hype, t'as vu. Je serais une espèce d'icône underground, je serais de toute les soirées parisiennes un peu branchouille mais ça me ferait quand même chier d'y aller. Et toute les suicides girls un peu roots n'auraient plus aucun secret pour mon sexe. J'habiterais dans un appart à l'ancienne sur les buttes de Montmartre, l'intérieur serait tout blanc sponsorisé par Apple, ma garde robe le serait par Levi's. Un habitat moderne, industriel avec une touche de vintage qui ferait mouiller Valérie Damidot.
J'aurais, merci mon dieu, les cheveux lisses, la gueule de Josh Hartnett et ma vie, à chaque instant, aurait pour bande son la discographie d'Interpol.





Interpol, groupe new-yorkais, découvert le jour de mon premier marquage, grâce au tatoueur qui arborait l'un de leur t-shirts période Antics dont est extrait Slow Hands, que vous pouvez entendre dans la vidéo. Ils ont réalisés trois albums géniaux (surtout le premier, turn of the bright lights), et il est très rare que se passe un jour sans que je les écoute. Totalement addictif. Sombre, sensible et super classe à la fois. Qui a dit: "comme toi" ???




mardi 19 janvier 2010

Shadowplay

J'ai vécu une année 2009 pleine, la toute première en tant qu'adulte. J'y ai croisé l'amour, la mort. J'ai travaillé toute l'année. 4 ans que je n'étais pas parti en vacances, ce fut chose faite. J'ai même fais un crochet par l'étranger! 2009 a été aussi rempli de très bons concerts et d'amitiés renforcées.

Mais 2010 commence de manière sombre et pessimiste pour moi, il ne pouvait donc avoir meilleur musique que celle de Joy Division pour accompagner ce moment présent de ma vie.

L'atmosphère et le son de leurs chansons sont opressants, sombres et claustophobres, mais en même temps puissant et émouvant. La basse est omniprésente, ce qui est tout à fait inhabituelle "pop", avec un rôle primordial dans l'architecture des chansons et des mélodies.

C'est aussi à ce moment de ma vie que je suis retombé sur Control, le film inspiré du livre de Deborah Curtis, veuve du chanteur du groupe mancunien. Pas n'importe quoi quand on sait que c'est mon premier amour qui m'avait fait découvrir ce film.

C'est aussi "Unknown Pleasures", diffusé pendant la réalisation de mon second tatouage. Tatouage symbolisant à merveille l'année écoulée.
"Tu m'as aimé, bercé, nourri, talqué, soigné
Lui et toi étiez toujours à mes côtés
C'était difficile de faire autrement
J'étais collé à vous, vous réclamais tout le temps

Chez toi, c'était mon refuge, j'étais protégé
Mes craintes, mes soucis cessaient d'exister
Il n'y avait place qu'au bonheur, à la gaité
C'était rigolades, jeux, complicités

Et tu es partie, tu vivras dans mon coeur pour toujours."


Une chanson qui nous rappelle

Tous nous avons "une chanson qui nous rappelle" une expérience précise à un moment donné. Ce titre peut rappeler un événement heureux, triste, une naissance, une mort, une rencontre, une première fois. Ma propre existence est sillonée de chansons qui l'ont marquée. De Gloria Gaynor au Smashing Pumpkins en passant par Wax Tailor, Devendra Banhart et les Deftones. Bref, une vie de mémoire. Comme si elle se confondait parfois à un jukebox.

Bonjour, moi c'est Julien, banlieusard parisien de 25 ans.