Deftones, à la Boule Noire et au Trianon. Deftones est catalogué comme un groupe faisant du Neo-Metal, toute une scène qui s'est effondrée, vidée, siphonnée. Mais dans ce chaos, Deftones a toujours été un groupe à part. Plus classe, plus intelligent, plus brillant. Deftones est catalogué comme un groupe très mauvais en live, n'arrivant pas à reproduire sur scène les superbes compositions produites sur album.
Deftones n'est pas certes très brillant en live, mais force est de constater qu'il s'améliore, et qu'il compense peut être sa faiblesse par de la puissance, de l'émotion, du charisme, de la violence. Diamond Eyes est l'album de l'année. Il en fallait pas plus pour rendre furieux les gens venus à leur concert. Notamment les deux que j'ai eu la chance de vivre Boulevard Rochechouart!
Jamais déçu, une valeure sûre. Je vous invite à lire le live report d'une amie, qui décrit formidablement bien ce que dégage le groupe de Sacramento. C'est
iciBlack Rebel Motorcycle Club, au Bataclan. LA grosse déception de l'année. Un groupe super rock'n'roll, des titres sur CD totalement furieux, virulents mais classes, posés. Ca sent le bitume, l'asphalte, la mouille. Un délire.
Ca bandait mou, c'était prétentieux, c'était mal réglé, c'était mal battu (oui j'ai une dent contre la "batteuse", fort jolie au demeurant mais pas dans la vibe et ne cognant pas assez fort pour moi), c'était pas bon, à mon goût. J'ai 26 ans je commence à être blasé par la vie que voulez-vous!
Sweethead, à Londres. Londres, Coupe du Monde, gratteux de Josh Homme, jolie blonde, bon concert, Robert Green, super séjour!
Rise Against, à la Cigale. C'était bien. Très bien même!
GlassJAw, au Nouveau Casino. Daryl Palumbo, une histoire d'amour, une idylle de 2006 à 2008. Une passion véritable stoppée net par l'élan de ma soudaine hantise pour le Hardcore. J'étais passé à autre chose, trouvé des bras plus doux, plus calmes, plus voluptés. Mais ils sont réapparus dans ma vie, par l'annonce d'un concert en France, à Paris. Mon coeur chavira. Il n'y avait plus que lui désormais. Et l'espace de deux heures, ce fut intense. Je me suis rappellé au souvenir de ces riffs de guitares accérés, de ses refrains fédérateurs, de son bassiste aux doigts de fée. J'ai vu qu'il avait changé. Plus folle que jamais, plus taré. Un vrai bonheur de se rappeller le bon vieux temps, quand il était là à me bercer quand je n'allais pas bien, quand je faisais n'importe quoi. Un amour d'une vie, qu'on oublie jamais.
Dire que c'est le premier groupe que j'ai vu en live de toute ma vie, ça remontait à 2003, déja. Ah et une troisième raison aussi: enfin assister à un festival de musique, et avec une affiche pour le reste tout à fait interessante!! On a donc bien kiffé le show de Cypress Hill, avec tout les hits, un vrai spectacle et une interactivité continue avec le public. Génial! On a bien kiffé les Queens of the Stone Age, toujours au top, malgré un fanboy ultime et bourré à mes côtés, qui connaissait toutes les chansons par coeur et m'a donc ruiné le concert. Mais de lui on se souviendra de cette petite chanson culte "Josh, payes ta chatte allez allez". On a apprécié les performances de Massive Attack et d'Arcade Fire. On a...euh J'AI dansé comme un beauf moldave sur les Ting-Tings. J'ai un petit peu plus apprécié la performance des Black Rebel Motorcycle Club, surement dù à une setlist plus courte et basée donc sur les titres phares pour s'attirer les faveurs du public. Et on a trouvé Blink 182 très moyen, hormis Travis Barker, batteur hors-pair!