lundi 29 août 2011

ROCK EN SEINE 2011 : Jour 1 (26 août)

L'heure de la grand messe du rock à Paris a sonné! La neuvième édition de Rock en Seine est lancée. Pendant trois jours, les groupes et artistes qui ont fait l'actualité musicale de l'année vont se succéder sur les désormais quatre scènes du Domaine de Saint-Cloud. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que pour cette nouvelle édition, le festival parisien a encore fait mouche. Foo Fighters, The Kills, Arctic Monkeys, Deftones, Interpol, Death From Above 1979, autant de noms infaillibles pour s'attirer les faveurs du public.

Après avoir rejoins ma petite bande, je me meus impatiemment vers le site du festival. J’y assiste à la toute fin du set de Herman Düne. Ce groupe me rappelle un collègue facteur qui m'avait raconté le concert qu'il avait vu la veille et dont il m'avait vanté les mérites. Bon en gros, pas génial.

Les Funeral Party s’en sorte bien mieux, avec leur énergie toute latinos/californienne, rappelant par moment les excellentissimes At The Drive-In, toutes proportions gardées. Une prestation convaincante et le live, tout comme leur unique album The Golden Age of Knowhere, se laisse aisément écouter.

Le public est pour l’instant assez clairsemé – début de festival oblige – mais l’ambiance commence déjà à monter. Après un petit passage par la case casse-crôute et sous la pluie, je me dirige pour la première fois de la journée vers la Grande Scène – puisque c’est l’heure des The Kills. Avec Blood Pressure, leur troisième album, Alisson Mosshart et Jamie Hince ont exploré de nouveaux horizons musicaux, délaissant quelque peu leur versant punk électrique originel pour aborder un tournant plus mélodique. Un pari audacieux certes, mais très risqué qui a du mal à convaincre sur disque et qui déçoit encore plus sur scène. Ils sont pourtant furieusement sexy les deux jeunes gens mais ça ne prend pas. Ils ont eu peine à apporter du rythme à un set qui en manquait cruellement. Et que dire de ces impression désagréable de playback constant, et cette setlist même pas renouvelée par rapport à leur concert au Bataclan. Malheureusement LA déception du festival (parce qu’il en faut toujours une).

Je patiente ensuite sur la grande scène afin d’être mieux placé pour le concert des Foo Fighters. J’assiste alors à l’une des plus grosses claques du festival. Dès les tout premiers instants, une ambiance surréaliste, amplifiée
par un lightshow captivant, s’installe. Les titres s’enchaînent à une vitesse infernale. Ceux de la dernière galette du groupe sont privilégiés et soulèvent toute la foule ("Bridge Burning", "White Limo", "Rope", "Arlandria") tandis que les plus anciennes ont eu le mérite de rendre l'assistance en transe ("My Hero"). Et en plus de cela ils se sont permis le luxe de jouer plus de deux heures!

Et punaise, quelle performance et quelle ambiance. Les guitares saturées, la batterie sautillante et l’énergie dégagée par l’ensemble sont tout bonnement incroyables. Un live qui constituera pour sûr le point d’orgue de cette soirée rendu encore plus incroyable car le petit frère a encore planté en Ligue 2!!

Ainsi s’achèvera donc cette première journée, déjà complètement dingue et annonçant plutôt bien la suite du festival.

Prochain épisode => ROCK EN SEINE Jour 2 : Death From Above 1979, Black Box Revelation, Interpol, The Streets, Arctic Monkeys...


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